L’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2012 a débuté hier à l’Assemblée Nationale. Il est question, entre autres de réduire le montant des indemnités pour arrêt maladie, ce qui serait un sérieux coup dur pour les malades, et ce qui est profondément injuste, comme le commente Marie. Si la nouvelle mesure entre en vigueur, la diminution s’élèvera à près de 6 % à cause d’un nouveau mode de calcul : 60% du salaire net au lieu de 50% du salaire brut. L’impact sera particulièrement lourd en cas d’arrêt de longue durée. Et ce sont les plus fragiles, ceux qui n’ont pas de mutuelle, ni de contrat prévoyance, qui seront touchés. Le gouvernement espère ainsi économiser 220 millions d’euros par an. Il est déjà difficile pour les malades d’encaisser l’annonce d’une maladie de longue durée (le cancer en est un exemple type), alors si en plus ils doivent faire face à des difficultés financières…
Le remboursement des médicaments est de plus en plus réduit, le coût des mutuelles de plus en plus élevé (des pétitions circulent d’ailleurs à ce sujet), de plus en plus de Français n’auront plus un accès correct aux soins. Les politiques ne savent plus quoi inventer pour diminuer ce « trou de la sécu », qui est si colossal qu’il est difficile d’imaginer, sans vouloir être pessimiste, qu’il puisse un jour être comblé.
Ah ! Un billet politique !
RépondreSupprimer@Nicolas : et de société aussi !
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