En l'espace d'un mois, France 2 a diffusé deux émissions télévisées sujettes à polémique. Tout d'abord le "jeu de la mort" le 17 mars mettait en scène des candidats censés envoyer des décharges électriques de plus en plus importantes à un autre candidat (qui était en réalité un comédien), si ce dernier donnait de mauvaises réponses aux questions posées. Le réalisateur voulait ainsi vérifier si des anonymes acceptaient de se soumettre à des règles inhumaines sous l'influence d'une animatrice et de caméras. Le résultat est inquiétant : 80% d'entre eux ont obéi, car c'est bien la question de l'obéissance aveugle que cette émission a soulevée.
Aujourd'hui, dans un tout autre registre, le documentaire "les infiltrés" sur le thème de la pédophilie a lui aussi défrayé la chronique avant même d'être diffusé. Après avoir réalisé son reportage, le journaliste Laurent Richard de l'agence Capa a dénoncé 23 personnes à la police. Des pédophiles avec qui il s'est entretenu, sur internet ou en face à face. Certes en tant qu'acte citoyen, on ne peut bien sûr qu'approuver ce qu'il a fait mais cela pose le débat sur le rôle du journaliste : les journalistes doivent-ils se substituer aux policiers, à la justice ? Isabelle B. nous en parle très bien ici.
Aujourd'hui, dans un tout autre registre, le documentaire "les infiltrés" sur le thème de la pédophilie a lui aussi défrayé la chronique avant même d'être diffusé. Après avoir réalisé son reportage, le journaliste Laurent Richard de l'agence Capa a dénoncé 23 personnes à la police. Des pédophiles avec qui il s'est entretenu, sur internet ou en face à face. Certes en tant qu'acte citoyen, on ne peut bien sûr qu'approuver ce qu'il a fait mais cela pose le débat sur le rôle du journaliste : les journalistes doivent-ils se substituer aux policiers, à la justice ? Isabelle B. nous en parle très bien ici.
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