A l'heure où l'Assemblée Nationale examine une proposition de loi visant à renforcer la lutte contre les violences faites aux femmes, l'actualité récente et une conversation avec une amie m'ont amenée à la question suivante : que faire pour lutter efficacement contre toutes les formes de violence (physique, psychologique), pour essayer de prévenir avant qu'il ne soit trop tard ? Je parle là bien entendu de violence contre tout individu quel qu'il soit, la violence faite aux femmes étant un exemple.
L'amie en question me racontait sa terreur de croiser un individu dangereux dans son immeuble depuis qu'une personne malveillante s'y est introduite en pleine nuit la semaine dernière, endommageant la porte d'un appartement en tentant de la forcer. Cette attaque devait certainement être ciblée mais l'on peut légitimement se demander la réaction d'un tel individu à l'arrivée de quelqu'un. Elle s'est décidée à se rendre à l'Hôtel de Police dans le but de porter plainte ou au moins d'être reçue pour pouvoir relater les faits, mais elle n'a rencontré que très peu d'écoute. On lui a juste conseillé d'appeler le 17 si cela se reproduisait.
Certes il est illusoire de penser qu'il peut y avoir un agent des forces de l'ordre partout où se produit un acte de violence, mais cela m'amène à penser que l'on est souvent impuissant à prévenir ces actes, puisque des mesures ne sont prises contre quelqu'un que lorsqu'il y a des faits avérés. C'est selon moi l'une des raisons pour lesquelles les personnes victimes de harcèlement hésitent tant à porter plainte, craignant des représailles de la part de leur agresseur. Alors si l'on ne doit pas se faire justice soi-même (ce serait répondre à la violence par la violence), on comprend aisément que franchir le cap de faire appel à la justice n'est pas une décision facile à prendre pour les victimes.
L'amie en question me racontait sa terreur de croiser un individu dangereux dans son immeuble depuis qu'une personne malveillante s'y est introduite en pleine nuit la semaine dernière, endommageant la porte d'un appartement en tentant de la forcer. Cette attaque devait certainement être ciblée mais l'on peut légitimement se demander la réaction d'un tel individu à l'arrivée de quelqu'un. Elle s'est décidée à se rendre à l'Hôtel de Police dans le but de porter plainte ou au moins d'être reçue pour pouvoir relater les faits, mais elle n'a rencontré que très peu d'écoute. On lui a juste conseillé d'appeler le 17 si cela se reproduisait.
Certes il est illusoire de penser qu'il peut y avoir un agent des forces de l'ordre partout où se produit un acte de violence, mais cela m'amène à penser que l'on est souvent impuissant à prévenir ces actes, puisque des mesures ne sont prises contre quelqu'un que lorsqu'il y a des faits avérés. C'est selon moi l'une des raisons pour lesquelles les personnes victimes de harcèlement hésitent tant à porter plainte, craignant des représailles de la part de leur agresseur. Alors si l'on ne doit pas se faire justice soi-même (ce serait répondre à la violence par la violence), on comprend aisément que franchir le cap de faire appel à la justice n'est pas une décision facile à prendre pour les victimes.
Tout le problème est bien là ! Ne rien dire est aussi accepter et donc entretenir cette violence et continuer à lui donner corps.
RépondreSupprimer@Yann : je suis d'accord avec toi, c'est bien toute la complexité du sujet
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